Alice-Louis

Le blog réCits et nouVelles, C et V pour Céline et Virginie, a été créé pour accueillir les histoires inventées pour deux personnages que j’ai découverts un jour à la télévision dans une série populaire, pblv

Puis, j’ai eu envie de créer mes propres personnages : Alice et Louis, d’aborder une nouvelle période, la fin du 18ème siècle et le début du 19ème.

Vous pouvez suivre leurs aventures dans les récits suivants.


Le portrait
Révolutions 1 - New York,
 Révolutions 2 - Philadelphie,
Révolutions 3 - l'Angleterre.
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Tous mes récits suivent un ordre chronologique.
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Il suffit de cliquer sur les noms des récits, publiés en bleu, pour y avoir accès.
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Afin de vous donner envie d’en lire un peu plus, voici quelques lignes extraites de chaque récit.


(..) C’est ainsi, qu’un matin, je le vis arriver.
Il venait, à pied, du village voisin où l’avait laissé la malle-poste.
Il paraissait avoir dix huit ou vingt ans. Il avait jeté un sac sur son dos d’où sortait une épée, et portait une valise à la main. Un chapeau était crânement posé sur sa tête. Il était habillé de noir avec une chemise blanche, de solides bottes aux pieds.
Il était aussi beau qu’on peut l’être.
Son visage, aux pommettes hautes, aux belles lèvres soulignées d’une fine moustache noire, aux yeux noisette, était très doux. Les boucles de ses longs cheveux bruns flottaient sur ses épaules.
Il était légèrement plus grand que moi.
Pour autant que je pouvais en juger, son corps, mince et élancé, semblait avoir la force élégante des statues antiques dont j’admirais les images dans mes livres de latin et de grec (..)
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(..) Nous avions décidé de rester à New York où le destin nous avait menées. Les Etats Unis d’Amérique, jeune nation, semblaient une terre pleine de promesses. Français, précepteur et aristocrate, nous savions que nous y serions mieux reçues qu’en Angleterre, l’ennemie héréditaire.
Nous décidâmes de tenter notre chance comme des milliers d’émigrants l’avaient fait avant nous.
Mais avant toute chose, nous devions trouver une petite maison où nous loger, le séjour à l’auberge étant trop coûteux. Et naturellement, je devais rassurer mes parents sur mon sort.
Je pris la plume, l’encre et le papier que me tendait Louis et je me mis à écrire. Je fus surprise de constater à quel point c’était facile. Simplement parce que mon coeur était plein de mots et que j’avais envie de partager mon bonheur (..)
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(..) C’est au matin, alors que le soleil commençait à nous réchauffer de ses rayons, que nous les vîmes. Des indiens s’étaient approchés de notre camp. Ils étaient armés et semblaient hostiles.

Ils ne bougeaient pas.

Ils étaient peu nombreux, une demi douzaine tout au plus. Nous avions l’avantage du nombre mais il y avait des enfants parmi nous. Et nous savions que ces hommes étaient de redoutables guerriers.

Adam Pitt s’avança vers eux et leur offrit de se rapprocher du feu. Ce qu’ils firent. L’un d’eux parlait quelques mots d’anglais. Il nous expliqua que ses compagnons et lui chassaient pour reconstituer les réserves de viande séchée et de peaux de leur tribu en prévision de l’hiver.

Nous leur proposâmes de partager notre repas du matin. Ils acceptèrent de nouveau.

Je leur demandai l’autorisation de les dessiner. Ils acceptèrent encore. Je pris mon carnet de croquis et commençai à coucher leurs traits sur le papier.

J’étais si accaparée par mon travail et par le soin que je mettais à reproduire leurs traits que je ne me rendis pas compte de l’intérêt que je suscitais chez l’un d’eux.

Il me regardait fixement (..)
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(..) Il nous faudrait au moins trois semaines pour relier l’Angleterre. Nous jugions plus prudent en effet de ne pas revenir immédiatement en France, même si notre nationalité américaine et notre immunité diplomatique nous protégeaient.
Nous savions peu de choses de la façon dont la Révolution évoluait, la France et les Etats Unis étant si éloignés l’une des autres.
Louis proposa d’accoster dans le grand port de Bristol sur la côte ouest de l’Angleterre puis de traverser le pays pour rejoindre Brighton, où vivaient mes parents, non sans faire une escale à Londres au préalable.
Ainsi nous éviterions l’approche des côtes françaises (..)


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